Le jeudi de la culture australienne//Australian culture's Thursday
L’Australie est un pays neuf. S’il existe une cuisine aborigène, elle n’est pas encore vraiment représentée. Ce sont les vagues d’immigration successives qui ont forgé la gastronomie locale. Et à Melbourne encore plus qu’ailleurs : les anglais, les écossais, les irlandais, puis les chinois avec la ruée vers l’or (vers 1850). Ensuite les italiens, les grecs, les turcs et les libanais pour ne citer qu’eux. Il y a ici un melting-pot très important.
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Ajoutez à ce facteur historique une cause géographique : L’Australie est loin de tout. Les australiens voyagent beaucoup, pour découvrir le monde et rencontrer les autres, ceux qui sont au mieux à 8 h d’avion. Si vous êtes à Bordeaux, en 2 h de voiture vous êtes en Espagne. En Australie, le pays le plus près, excepté la Nouvelle Zélande se situe à des milliers de kilomètres. Cela donne le goût des voyages et l’envie de découvrir le monde, cuisine incluse.
Bref, tout ceci fait que la gastronomie australienne est un incroyable melting pot de saveurs et de produits. Se balader dans les laneways, ces étroites ruelles émaillant le quartier historique de Melbourne, c’est découvrir la cuisine du monde entier en quelques mètres. Le restaurant chinois côtoie l’indien, le grec voisine avec le thaï, le japonais frôle le vietnamien. Et je ne vous parle pas des cafés, spécialités locales où l’élève australien a je crois dépassé le maître italien.
Et quand on se rend dans les restaurants, c’est pareil au niveau de la carte. Imaginez ouvrir une carte et lire au menu de la pizza, du pad thaï, des sushis, un burger et une poutine.
//Australia is a new country. Even though the aborigean cuisine exists, it is not commonly represented. The immigration waves which arrived in the country over the years built the locale gastronomy. In Melbourne more than elsewhere : the English, Scottish, Irish then Chinese people with the gold rush (around 1850). Then the Italian, Greek, Turkish and Lebanese people, for example. The melting-pot is very important here.
Add a geographic cause to the historic factor : Australia is far away from everything. Australian people travel a lot to discover the world and meet other people, who are as close as 8 hours away by plane. In France, if you are in Bordeaux, 2 hours later in car, you are in Spain. In Australia, the closest country, except New Zealand in thousands of kilometers away. It gives the travel taste and the push to discover the world, including the cuisines.
![](https://static.wixstatic.com/media/5197f3_1f39ae620817426abcfff5b306c3f02d~mv2_d_1280_1920_s_2.jpg/v1/fill/w_980,h_1470,al_c,q_85,usm_0.66_1.00_0.01,enc_avif,quality_auto/5197f3_1f39ae620817426abcfff5b306c3f02d~mv2_d_1280_1920_s_2.jpg)
All of it makes the australian gastronomy an incredible melting pot of tastes and products. Walking in the laneways, those thin streets which pepper Melbourne’s historic neighborhood, would make you discover the different cuisines from all over the world in a few meters. The chinese restaurant is next to the indian, the greek is the thai’s neighbor, the japanese touches the vietnamese. And I won’t tell you about the coffees, local specialties where the australian student surpassed the italian master.
When you go to the restaurant, it’s the same on the menus. Imagine opening a menu and read about pizza, pad thai, sushis, burgers and poutine on the same page.